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  • Photo du rédacteurPatricia Buigné

Le toucher, premier univers

Dernière mise à jour : 9 avr.



Les perceptions tactiles constituent notre premier univers. Enveloppé par le liquide amniotique, bercé par le rythme cardiaque de la mère, l'être humain garde en lui le doux souvenir d'un monde ouateux originel où les sensations corporelles sont les seules réalités qu'il connaisse. Il n'aura de cesse de les rechercher sa vie durant.


L'éducation, le manque

Malheureusement, l'éducation ("ne touche pas !") et la société vont freiner son élan naturel vers le contact corporel, le limitant à des circonstances privilégiées : la mère qui touche son enfant, la poignée de main sociale et les relations sexuelles. Hérité de l'enfance, un manque vital s'installe : manque d'être touché, reconnu, accepté, aimé. Une faille se creuse dans le développement de la sécurité de base nécessaire, faussant insidieusement les relations avec les autres et le sens de la vie


Le retour au toucher

Générées par ce manque d'être touché, de nombreuses techniques corporelles ont émergé : des techniques à tendance médicales (drainage lymphatique, thérapies manuelles manipulatoires ou non...), des méthodes réflexes (shiatsu, réflexologie...), des techniques de bien-être (massage ayurvédique, massage californien...), des thérapies psychocorporelles (végétothérapie, bioénergie, massage sensitif, haptonomie, psychologie biodynamique...)


De Reich à Gerda Boyesen

Wilhelm Reich, collaborateur puis dissident de Freud, est à l'origine du puissant courant de thérapies corporelles qui déferle aujourd'hui. Faisant le premier la relation entre la cuirasse caractérielle et la cuirasse musculaire tangible dans le corps, il ne tarde pas, avec la végétothérapie à donner à sa découverte une dimension énergétique. Alexandre Lowen, fervent disciple de Reich et créateur de la Bioénergie, développe quant à lui, une typologie caractérielle précise avec la lecture du corps qui s'y rapporte, le travail avec les positions de stress et le principe d'enracinement. Il fonde en outre, l'Institut d'Analyse Bioénergétique avec John Pierrakos. Ce dernier, s'intéressant au noyau énergétique de l'être humain, développe le travail avec les centres énergétiques (chakras) et les différents champs vibratoires qui s'en dégagent (couches de l'aura). Héritière éclairée de l'ensemble de la démarche, Gerda Boyesen s'inscrit dans cette lignée tout en développant une approche qui lui est propre.


Patricia


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