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Les mythes, des “organisateurs” de l’âme humaine


  1. Le chemin de l’être essentiel

  2. Les mythes, langage de l’âme collective

  3. Les mythes, récits de l’histoire de l’humanité

  4. Les Anciens et les mythes

  5. L’oubli des mythes et la perte d’âme

  6. La résurgence des mythes

  7. L’approche

Le chemin de l’être essentiel


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Les mythes, langage de l’âme collective

Depuis que l’homme s’exprime, existent les mythes. Joués, mimés, chantés, dansés, pour mieux les intégrer en soi, leur tradition était purement orale. Ils étaient l’extériorisation symbolique des fantasmes qui faisaient la singularité de chaque être dans la tribu. L’acceptation inconditionnelle de la variété des manifestations individuelles constituait le trésor culturel de ces civilisations dites “primitives”. Un monde fabuleux vivait en chacun, témoignant constamment du contact avec les Dieux. A travers les divers modes d’expression d’un même langage de l’âme que les mythes relataient à leur façon, le partage avec les autres était cadeau et enrichissement pour tous. Ainsi s’organisait sainement la vie psychique.

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Les mythes, récits de l’histoire de l’humanité


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Les Anciens et les mythes


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L’oubli des mythes et la perte d’âme

Mais avant d’en arriver là, l’âme a connu bien des tribulations. En effet, une distinction progressive entre l’âme et l’esprit allait être officialisée en 787 par le concile de Nicée et confirmée en 869 par celui de Byzance. Il semblerait que, l’imagerie spontanée de l’âme donnant à chaque être des dons jugés suspects, l’église ait trouvé préférable de privilégier l’esprit, c’est-à-dire l’expérience des cimes (Mont Sinaï, Mont des Oliviers, etc.) au détriment de l’âme, c’est-à-dire l’expérience des vallées, ce lieu de dépression émotionnelle (vallée des larmes, vallée de l’ombre et de la mort, etc.) . Mais peut-on imaginer une montagne sans sa vallée ? Importante scission qui vida les images de leur Sens profond et donc de leur pouvoir divin… A partir de ce moment, elles ne furent plus que représentations d’idées et illustrations de doctrines théologiques. Le langage de l’âme disparut et, avec lui, l’efficacité symbolique des mythes. Le Verbe n’était plus Chair et il fut donné à l’homme de connaître la confusion de la Tour de Babel. Les fantasmes qui faisaient auparavant la richesse de chaque être furent appelés “désordres”. La notion de “norme” naquit et tout ce qui n’y entrait pas devint pathologie. L’homme avait perdu son âme.

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La résurgence des mythes


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L’approche

Ce chemin de l’âme, il est possible de le nourrir en fortifiant l’ancrage individuel grâce à des repères collectifs – d’ordre géographique (qui célèbre l’Esprit du lieu), – d’ordre culturel (qui évoque l’histoire et les légendes rattachées à l’Esprit du lieu) – et d’ordre spirituel (qui tient compte des courants spirituels rattachés à l’Esprit du lieu).

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